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J'ECRIS ET CHASSE LE HANDICAP
30 janvier 2011

N°38 pas si simple de se soigner

Épisode N°38 pas simple de se soigner

Les dossiers santé à la télévision sont d’une utilité relative. Chaque fois que le journaliste questionnait

- Et si la douleur reste ?

Réponse systématique

- paracétamol

Le résultat est loin d’être systématique et les effets sur le foie ne sont pas à exclure même en ayant soin de se limiter à six comprimés par jour, en espaçant les prises de quatre heures.

Il a été dit aussi

- traitement de la douleur avec gamapentine

- Sauf que je n’ai eu que les effets indésirables.

Il y a des modes dans les médicaments et l’intérêt du patient est discutable. Une année, tous les toubibs ont prescrit un médicament qui associait la pénicilline à un antibiotique et le service gastroentérologie de l’hôpital s’est vu saturé de malades ayant pris ce médicament bien qu’ils n’eussent jamais présenté d’allergie à la pénicilline. C’est l’association des deux produits qui avaient cet effet détonnant.

Même après une grave opération, on donnait au patient du glifanan puis il a été banni de toute prescription au grand damdes rhumatisants.

Magné B6 n’est plus remboursé, efficacité insuffisante, pourtant efficace pour les crampes musculaires. Une crème pour l’arthrose n’est plus remboursée car le sujet pourrait réagir au soleil, elle est remplacée par une autre et, après application, il ne faut pas s’exposer au soleil. Ou bien certains laboratoires ont le vent en poupe ou bien pharmaciens et médecins répondent n’importe quoi aux clients. C’est comme les génériques pour faire faire des économies à la sécurité sociale, regardez la quantité de produit et comparez prix et quantité avec le produit qui n’était pas le générique, vous aurez de belles surprises !

Alors, pourquoi les patients feraient-ils aveuglément confiance ? Dans le moment, j’ai remplacé antalgique par traitement phytothérapique et homéopathique, je me suis aidée du Net en tapant arthrose, de deux dictionnaires Binet et d’un troisième pour les plantes + l’expérience, dans un passé d’avant mon accident, d’un suivi par un bon homéopathe très vieux et désormais décédé. En trouver un bon, ça ne se trouve pas dans le sabot d’un cheval pour parler prosaïquement et le temps, le déplacement, les dépassement d’honoraires font que ce n’est pas plus cher de faire sa prescription. Si pas de résultat, pas de problème non plus. Donc risque calculé et bénéfice peut-être. Ce fut bénéfique, je ne sais pas pour combien de temps. « Aide-toi toi-même » dit l’adage et je le mets en pratique. Je suis de la génération où, par tradition, on se débrouillait sans docteur. Et mes grands parents de la coloniale avaient appris à faire confiance à leurs boys et à leurs décoctions pour les remettre sur pieds. Pour déboucher un nez, je sniffe un mouchoir imprégné d’essence de lavande ou de lavandin, c’est moins cher et ç’est efficace. J’ai aussi réparé les traces laissées par une furonculose par des compresses matinales d’eau de lavande fraîchement bouillie, ça blanchit la peau.

J’ai dit ne pas aimer courir les toubibs. Pour espérer une efficacité, il faudrait que le nouveau toubib prenne le temps de prendre connaissance de la globalité des atteintes et ça, c’est plutôt l’exception.

Quand je dis que l’allopathie ne cherche pas les causes du mal, ce n’est pas toujours vrai. Certains allopathes font l’effort de poser un bon diagnostic. Un bon homéopathe commencera toujours par définir votre tempérament, un médecin de la douleur aussi, s’il n’est pas trop proche de sa retraite, dépassé par son nombre de conférences et je ne sais quoi encore.

Les allopathes font trop souvent de l’ostracisme à l’égard de l’homéopathie, ils n’en font plus à l’égard de l’acupuncture, je trouve même qu’ils expédient leur patient vers ce type de médecine comme vers une panacée qui pourra tout résoudre, ce n’est pas vrai, non plus..

 

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