N°59 echodoppler

Épisode 59

Il y a des modes jusque dans le langage. Dans le passé, un docteur ne m’aurait pas dit que j’étais zen mais plutôt de tempérament lymphatique. L’angiologue m’a proposé des massages lymphatiques avec des bottes prévues à cet effet. Je n’ai pas demandé le prix de la séance. J’avais besoin de réfléchir, de m’informer. À suivre.

Mon problème n’est pas veineux, c’est une bonne chose. Ce facteur à risques éliminé, l’angiologue estime que cette cheville devrait trouver un diagnostic sans tarder. Je suis plus sceptique vu le temps écoulé sans soulagement. L’âge ? Mais dans ma parenté, personne n’a eu ce type de problème, même à quatre-vingts ans et plus, mais personne n’a non plus été chambardé par un chauffard.

Tiens des nouvelles qui fleurent le printemps. François Geoffroy écrit :

Je rentre de 4 jours en Loire Atlantique dans la belle famille et nous en avons profité pour retourner à St Nazaire comme pour nous y rôder en prévision de notre déménagement..
Un temps beau et doux, nous a permis de revoir la ville qui pourrait nous accueillir dans un an et demi.

Le moral va avec le physique. Cette douceur des températures me convient bien et permet de me sentir plus détendu pour vivre avec mes douleurs.
J'avoue que la perspective de partir là-bas me plait, nous gagnerions entre 6 à 8 degrés de plus chaud que Paris.
Je me suis décidé à reprendre contact avec le médecin des soins de la douleur pour lui demander son avis sur une consultation d'un (très bon?)acupuncteur ou (et?) d'un bon neurologue peut-être sur Paris. Même si cela ne débouche pas, cela me fera du bien, ne serait-ce que d'avoir essayé.
Envisageons un quotidien plus printanier, acrochons nous aux branches qui nous tendent leurs petites feuilles nouvelles d'un beau vert tendre comme de la rosée!

Deux destinées qui se découvrent au travers d’un handicap, une fin de carrière comme pas prévue, des problèmes rénaux posés en dehors du handicap et une autre organisation de vie aux lendemains d’un handicap reconnu. Bien des fragments de vie qui se rejoignent, c’est sans doute pour cela qu’on aime les biographies, comme disait Victor Hugo « Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. »